Petit tout d’horizon sur les noms de rue de nos bien vendus à Grenoble en 2020 : avenue du Maréchal Leclerc, rue du docteur Bordier, rue Abbé Barral, rue Le Brix, rue Lucien Andrieux….

Des noms de rue que l’on prononce machinalement, mais avez-vous une petite idée de qui il s’agit ?

Derrière chaque nom de rue, de sacrées personnalités et de l’Histoire ! Découvrons-les ensemble…

  • Le Maréchal Leclerc (1902-1947), de son vrai nom Philippe de Hauteclocque, a été un des principaux chef militaire de la France Libre durant la 2nde Guerre Mondiale. Commandant de la 2ème division blindée, officier exceptionnel et stratège hors pair, il a contribué activement à la Libération de la France, rien que ça ! « Leclerc » est en réalité son nom de guerre, qu’il a ensuite officiellement rajouté à son patronyme légal en 1945.
  • L’abbé Pierre Barral (1700-1772) est un homme de lettres né à Grenoble. Janséniste, il a été vicaire à Montpellier, et docteur à la Sorbonne ; il a publié des dizaines d’ouvrage, notamment des recueils de citations et des dictionnaires.
  • Le docteur Arthur Bordier (1841-1910), médecin anthropologue réputé, a fait carrière à Grenoble où il a été directeur de l’École préparatoire de médecine et de pharmacie, directeur du service municipal d’hygiène, et où il a fondé la Société dauphinoise d’Ethnologie et d’Anthropologie. Il a également organisé dans la capitale des Alpes le tout premier congrès de l’Association Française pour l’Avancement des Sciences en 1885.
  • Joseph Le Brix (1899-1931), est un pionnier de l’aviation française et une figure emblématique bretonne du XXème siècle ; engagé dans la Marine, il intègre ensuite l’Ecole des officiers aéronautiques en 1924. Avec Dieudonné Costes, il réussit, la traversée de l’Atlantique sud en 1927. Puis ils effectuent un tour du monde avec escales qu’ils concluent en 1928. Ces aventures le rendent très populaire aux yeux des Français.
  • Jean-Lucien Andrieux (1887-1962) est un chimiste et scientifique ayant réalisé une grande partie de sa carrière à Grenoble ; il a notamment été Maître de conférences d’électrochimie et d’électrométallurgie dès 1930, puis professeur de chimie générale à la Faculté des sciences de Grenoble, et enfin directeur de l’École nationale supérieure d’électrochimie et d’électrométallurgie de Grenoble en 1945.

Bref, que de talents derrière ces noms !